Spelunky
Sorti sur Xbox Live Arcade (1200 Ms Points) et PC.
Edité par Mossmouth (Xbox360)
Genre : plate forme rétro
Souvent je me suis posé la question : «et si tel ou tel élément de jeu était aléatoire». Invariablement ma réponse était : «ça serait injouable». Il est vrai que certains genres (run & gun ou les shoot’em up par exemple) ne se prêtent pas à cette pratique. Par exemple imaginez Space Invaders où les aliens parfois lancent des tirs normaux et la seconde suivante une rafale qui rempli l’écran… Mais les jeux de plate forme? C’est sur cette interrogation que commence mon aventure sur Spelunky.
D’ailleurs je dois l’avouer, en téléchargant le démo, je ne m’étais pas rendu compte de l’aléatoire. C’est au bout de quelques parties (je ne connaissait rien de ce jeu), que j’ai compris le délire. Déjà il est bon d’expliquer quelles sont les influences. La ressemblance du personnage avec Indiana Jones est à couper au couteau, mais les vieux schnocs comme moi auront reconnu un lointain cousin du nom de Rick Dangerous (sorti sur CPC, Amiga et Atari ST). D’ailleurs la difficulté de chien de Spelunky peut rappeler le titre de CORE DESIGN. Avant Lara Croft, dans le genre clone d’Indiana Jones en moins bien foutu (au niveau de la plastique) il y a eu Rick. Mais comme tout est aléatoire (placement des ennemis, trésors, plate-formes),le jeu développé par Mossmouth est encore bien plus complexe. Le but comme dans Rick Dangerous : arriver au bout du labyrinthe jonché d’obstacles, de pièges et de monstres.Au niveau des contrôles, là encore il y a référence à ce bon vieux Rick. Car en plus de son fouet, votre personnage peut utiliser des bombes : qui peuvent tuer des ennemis ou creuser le décors (car le décors est 100% destructible). Il peut aussi utiliser des cordes pour escalader des passages périlleux. Car si il tombe de trop haut, il prends du dégât. Et prenez en compte que votre perso n’a que 4 points de vie (possibilité d’en avoir plus en achetant des objets ou sauver la princesse) ! Il peut aussi courir et s’accrocher sur l’extrémité d’un bloc.
Là ou le jeu est parfois à la limite du sadisme, c’est qu’il faut sans cette réfléchir pour trouver la façon la plus sécurisée de franchir un obstacle. Ne vous laissez pas distraire par les jarres car elles peuvent contenir des monstres. Certains monstres peuvent infliger de 1 à 4 points de dégâts ou vous pousser. Bien sur il faut parfois y aller à l’instinct, mais n’imaginez pas courir comme un malade comme dans les Super Mario Bros. Il sera possible de récupérer de la vie, en ramenant la «princesse» à la sortie du niveau (qui sont très court). Mais cette gourgandine ne vous donnera qu’un quart de coeur. Et vu l’effort qu’il faut réaliser : il faudra la porter, bien sur impossible d’utiliser le fouet (mais les bombes et les cordes sont toujours à disposition). Le ratio «effort/récompense» est très mince mais vu la difficulté du jeu ça peut être utile dans certaines conditions.
Comment aussi ne pas mentionner les «magasins» ou il faudra acheter diverses objets. Ce qui peut être utile car un camarade d’infortune viendra (tous les 4 niveaux parcourus sans mourir) vous demander diverses choses. Parfois des cordes, bombes, argent ou objets. Une fois tous les objets en sa possession il pourra vous créer un raccourci et ainsi vous pourrez recommencer au Stage suivant (stage 1 : la mine, stage 2 : jungle, stage 3 : cavernes de glace&hellip. Car si vous perdez au stage 2-4 et que vous n’avez pas créé de raccourci, vous êtes bon pour recommencer au stage 1-1. Et comme rien n’est prédéfini, n’imaginez pas non plus refaire un passage dont vous avez évalué la plupart des difficultés.
Ce qui étonne le plus c’est que peu importe la difficulté, on ne se lasse pas vraiment. Etant donné que tout est susceptible de changer d’un niveau à l’autre, on est toujours tenté de faire une partie de plus. La frustration se fait parfois sentir, mais on ne peut blâmer «l’aléatoire».Car il est très rare qu’on se retrouve dans une situation impossible. A moins de manquer de bombes ou de cordes. Impossible aussi de se plaindre des contrôles, ils répondent à la perfection.Bref, un petit jeu qui de prime abord n’a rien d’exceptionnel (graphismes 2D digne d’un SNES, bande son bien foutue mais qui passe relativement inaperçue) mais qui peut séduire l’amateur de chalenge de malade mental. Certainement l’un des jeux les plus durs de ma carrière de testeur et de joueur.
Pour info, il semble que le jeu soit gratuit sur PC (avec des graphismes rétro). Rendez vous à cette adresse si l’envie vous en prends de le tester : http://spelunkyworld.com/original.html
Screenshots issus de la version PC
Sorti sur Xbox Live Arcade (1200 Ms Points) et PC.
Edité par Mossmouth (Xbox360)
Genre : plate forme rétro
Souvent je me suis posé la question : «et si tel ou tel élément de jeu était aléatoire». Invariablement ma réponse était : «ça serait injouable». Il est vrai que certains genres (run & gun ou les shoot’em up par exemple) ne se prêtent pas à cette pratique. Par exemple imaginez Space Invaders où les aliens parfois lancent des tirs normaux et la seconde suivante une rafale qui rempli l’écran… Mais les jeux de plate forme? C’est sur cette interrogation que commence mon aventure sur Spelunky.
D’ailleurs je dois l’avouer, en téléchargant le démo, je ne m’étais pas rendu compte de l’aléatoire. C’est au bout de quelques parties (je ne connaissait rien de ce jeu), que j’ai compris le délire. Déjà il est bon d’expliquer quelles sont les influences. La ressemblance du personnage avec Indiana Jones est à couper au couteau, mais les vieux schnocs comme moi auront reconnu un lointain cousin du nom de Rick Dangerous (sorti sur CPC, Amiga et Atari ST). D’ailleurs la difficulté de chien de Spelunky peut rappeler le titre de CORE DESIGN. Avant Lara Croft, dans le genre clone d’Indiana Jones en moins bien foutu (au niveau de la plastique) il y a eu Rick. Mais comme tout est aléatoire (placement des ennemis, trésors, plate-formes),le jeu développé par Mossmouth est encore bien plus complexe. Le but comme dans Rick Dangerous : arriver au bout du labyrinthe jonché d’obstacles, de pièges et de monstres.Au niveau des contrôles, là encore il y a référence à ce bon vieux Rick. Car en plus de son fouet, votre personnage peut utiliser des bombes : qui peuvent tuer des ennemis ou creuser le décors (car le décors est 100% destructible). Il peut aussi utiliser des cordes pour escalader des passages périlleux. Car si il tombe de trop haut, il prends du dégât. Et prenez en compte que votre perso n’a que 4 points de vie (possibilité d’en avoir plus en achetant des objets ou sauver la princesse) ! Il peut aussi courir et s’accrocher sur l’extrémité d’un bloc.
Là ou le jeu est parfois à la limite du sadisme, c’est qu’il faut sans cette réfléchir pour trouver la façon la plus sécurisée de franchir un obstacle. Ne vous laissez pas distraire par les jarres car elles peuvent contenir des monstres. Certains monstres peuvent infliger de 1 à 4 points de dégâts ou vous pousser. Bien sur il faut parfois y aller à l’instinct, mais n’imaginez pas courir comme un malade comme dans les Super Mario Bros. Il sera possible de récupérer de la vie, en ramenant la «princesse» à la sortie du niveau (qui sont très court). Mais cette gourgandine ne vous donnera qu’un quart de coeur. Et vu l’effort qu’il faut réaliser : il faudra la porter, bien sur impossible d’utiliser le fouet (mais les bombes et les cordes sont toujours à disposition). Le ratio «effort/récompense» est très mince mais vu la difficulté du jeu ça peut être utile dans certaines conditions.
Comment aussi ne pas mentionner les «magasins» ou il faudra acheter diverses objets. Ce qui peut être utile car un camarade d’infortune viendra (tous les 4 niveaux parcourus sans mourir) vous demander diverses choses. Parfois des cordes, bombes, argent ou objets. Une fois tous les objets en sa possession il pourra vous créer un raccourci et ainsi vous pourrez recommencer au Stage suivant (stage 1 : la mine, stage 2 : jungle, stage 3 : cavernes de glace&hellip. Car si vous perdez au stage 2-4 et que vous n’avez pas créé de raccourci, vous êtes bon pour recommencer au stage 1-1. Et comme rien n’est prédéfini, n’imaginez pas non plus refaire un passage dont vous avez évalué la plupart des difficultés.
Ce qui étonne le plus c’est que peu importe la difficulté, on ne se lasse pas vraiment. Etant donné que tout est susceptible de changer d’un niveau à l’autre, on est toujours tenté de faire une partie de plus. La frustration se fait parfois sentir, mais on ne peut blâmer «l’aléatoire».Car il est très rare qu’on se retrouve dans une situation impossible. A moins de manquer de bombes ou de cordes. Impossible aussi de se plaindre des contrôles, ils répondent à la perfection.Bref, un petit jeu qui de prime abord n’a rien d’exceptionnel (graphismes 2D digne d’un SNES, bande son bien foutue mais qui passe relativement inaperçue) mais qui peut séduire l’amateur de chalenge de malade mental. Certainement l’un des jeux les plus durs de ma carrière de testeur et de joueur.
Pour info, il semble que le jeu soit gratuit sur PC (avec des graphismes rétro). Rendez vous à cette adresse si l’envie vous en prends de le tester : http://spelunkyworld.com/original.html
Screenshots issus de la version PC